Edem Shoes, l’ingénieure qui rêvait de faire des chaussures

Aujourd’hui, je vous emmène à la rencontre de Odile Tchaou, une ingénieure qui depuis petite, rêvait des chaussures

Odile Tchaou est une étudiante Togolaise de 23 ans qui, depuis petite, a été passionnée par des chaussures masculines. Son père lui apprenait à cirer des chaussures, c’est ainsi qu’est né son amour pour ces derniers. Après ses études secondaires, elle part poursuivre des études universitaires en Génie Civil au Maroc.

Pour elle, le choix des chaussures est important pour une élégance sans faille. Des chaussures masculines, soit elle les admirait, soit elle les critiquait. C’est ainsi qu’en 2018, elle décide de créer sa marque de chaussures Edem Shoes.

Elle a lancé cette marque avec ses propres économies, sans aide étrangère, même pas celle de ses parents. Ce qui étonna son père.

Odile Tchaou, créatrice de la marque Edem Shoes

Odile Tchaou entre Vie d’ingénieur et Vie de cordonnière

Mais avant de créer Edem Shoes, elle s’est assurée d’avoir l’arsenal qu’il faut afin de produire des chaussures originales et de qualité à ses clients. Raison pour laquelle elle a suivi une formation de cordonnerie en ligne pendant 3 mois.

Les produits Edem Shoes sont donc faits à la main, dans son atelier au Maroc, par Odile elle-même et son équipe. Ensemble, ils produisent environs 50 paires par semaine afin de satisfaire ses clients des quatre coins du globe.

Odile à l’atelier

Etant en master génie civil et cordonnière dans son atelier, elle doit gérer à la fois ses études et son atelier. Du temps, elle n’en a pas vraiment mais elle arrive à bien gérer le peu qu’elle a : “J’ai un planning que je respecte. Un temps pour mes études et un temps pour ma passion. . Tant qu’il y’a la passion, on trouve toujours du temps pour la vivre : “ Cela ne veut pas dire que je ne m’amuse pas comme tous les autres jeunes, mais quand il y’a le travail, il faut de la rigueur. ”


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Cela ne veut pas dire que je ne m'amuse pas comme tous les autres jeunes, mais quand il y'a le travail, il faut la rigueur. Cliquez pour tweeter

Pour sa marque, Odile n’avait qu’un seul client. Mais cela n’a pas été un frein pour elle. Elle a réussi par en avoir plus grâce aux réseaux sociaux: Instagram et Facebook sur lesquels elle publie des photos de ses œuvres afin de faire connaître sa marque et de se créer une communauté.

Edem Shoes : l’Afrique, les hommes et la classe

Les paires Edem Shoes, c’est du 100% cuir de l’intérieur à l’extérieur; en peau de python, de saumon, de mouton, de crocodile, de la suède de vache, etc. du Burkina Faso et d’autres pays de l’Afrique. Elles sont catégorisées en trois gammes :

  • Classique : de 28.000 francs CFA à 56.000 francs CFA
  • Basique : de 72.000 francs CFA à 156.000 francs CFA
  • Luxe : de 235.000 francs CFA à 387.000 francs CFA

Chacune de ces paires a une appellation originale. La plupart sont dans des langues locales du Togo :

  • Denyigban : qui veut dire « terre natale » en français vient d’une langue locale du sud du Togo
Edem Shoes – Denyigban
  • Aballo : qui veut dire « homme » en français, vient d’une langue locale du nord du Togo.
Edem Shoes – Aballo
  • Wouyo : qui veut dire « roi » en français, vient d’une langue locale du nord du Togo.
Edem Shoes – Wouyo
  • Pouvoir
Edem Shoes – Pouvoir
  • Confiance
Edem Shoes – Confiance

En plus des chaussures, Edem Shoes produit également des portefeuilles et des ceintures.

Portefeuille et ceinture made by Edem Shoes

Le tour du monde en 2019 par Edem Shoes

Edem Shoes séduit déjà beaucoup d’hommes à travers le monde. Odile veut conquérir le monde avec sa marque et en faire la référence dans ce domaine en Afrique et dans le monde. C’est pour cela qu’elle livre partout dans le monde où que vous soyez.

Le 10 février 2019, Odile organisa une vente privée à Lomé (Togo) afin de faire connaître la marque aux hommes Togolais et de se rapprocher de sa clientèle.

Odile a rêvé et elle l’a réalisé. Elle n’a pas eu peur de l’échec, elle a essayé et ça a marché : Je peux accepter l’échec. Tout le monde échoue mais je ne peux pas accepter de ne pas essayer. Elle a cru et a fait briller son étoile.

Je peux accepter l'échec. Tout le monde échoue mais je ne peux pas accepter de ne pas essayer. Cliquez pour tweeter

Pour le moment, elle se contente de satisfaire la gente masculine. Mais elle prévoit également, dans un futur proche, produire des accessoires pour femme. Et un jour, ouvrir une boutique dans son pays natal, le Togo.

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