Spectacle Défoncé : Avec son 1er One Man Show réussi, Kenneth Yannick a écrit l’histoire

On l’appelle l’humoriste au chapeau de paille. Le Mugiwara no Ken ou tout simplement le Blédard du 229. Ce Samedi 22 Décembre 2019, notre IRAWO est devenu Kenneth Yannick, l’humoriste qui a réalisé son rêve.

Dans un Canal Olympia aux 300 places remplies par des spectateurs venus de Twitter, de Youtube et de Facebook, Kenneth a fait son premier spectacle solo. Depuis 2016, il enchaînait les scènes avec le Cotonou Comedy Club, les vidéos sur internet mais son rêve avait toujours été de faire son One man show.

Désormais, le premier humoriste Béninois à faire du Stand up peut se targuer d’un exploit de plus : Le Spectacle Défoncé fut une réussite. Habillé par un autre IRAWO, Nanawax , il est apparu sur la scène telle une comète pour tout défoncer.

Credits : Yanick Folly

Mélaine, chasseuse de talents pour Irawo, y était. Elle vous raconte secondes par minutes, une consécration ultime. On vous l’avait prédit. Le roi des Humoristes, ce sera Kenneth Yannick.


C’est avec un sourire aux lèvres et une joie mesquine que j’écris ces quelques mots. Je n’ai plus de voix pour dire mais j’ai ma plume pour conter à quel point cette soirée fut magique. « Mille regrets aux absents  « .  C’est une expression que l‘on connaît tous très bien. Mais juste 1000 regrets ? La soirée du samedi en vaut tellement plus ; 2000, 3000…Non 10000. Oui, 10000 regrets aux absents.

C’est avec une impatience grandissante que j’ai attendu cette soirée, ce spectacle, ce lever de rideau. Le personnage avait suscité ma curiosité, les vannes m’avaient appâtée et le teaser m’avait ferrée – Machine de Imagine Dragons en bande son, qui suis-je pour lutter contre ça ?

Je ne venais pas pour soutenir l’artiste, non. Je ne venais pas pour Kenneth, non. Je venais pour rire. Je venais muscler mes abdos, je venais chercher de la joie. Mais n’était-ce pas le but d’un spectacle d’humour ? Aurais-je à demander remboursement ?

Credits : Yanick Folly

19H 30, une impatience grandissante

Le ticket annonçait 19h 30, pourtant j’étais là, adossée à mes dates de ce soir. Quand est-ce que ces fichues portes nous laisseront-elles passer ? La flemmarde en moi rechignait à rester debout tandis que la dalleuse en moi demandait à ce qu’on la nourrisse –Feed the monster. 19H30. Le ticket annonçait 19H30 mais ne précisait guère le fuseau horaire : GMT ? GMT+1 ? GMT+2 ?

Je ne réécrirai pas le spectacle. NON. Je vous donnerai mes impressions. Je vous conterai quel succès ce fut. Je vous laisserai entendre que de rire j’ai pleuré.

Une première partie à en faire…planer

Oui, Fridaousse IFFABI, de rire, m’a fait pleurer. Un passage éclair mais une présence énorme. Un humoriste qu’hier je ne connaissais guère et qu’aujourd’hui je rêve de revoir en spectacle.

Harold TANKPINOU fut époustouflant. A la fois drôle et instructif, mordant et franc il nous a offert à mon humble avis l’une de ses plus belles performances. A ses côtés, sur le devant de la scène, le temps d’une réplique, #TaxePasMesMo et #InterneEnPanne prirent vie.

Willy Dumbo m’a fait chanter, huer, danser la rumba et rire à gorge déployée. Il fut impressionnant. Drapé dans son expérience il évolua sur scène avec une facilité déconcertante. Le stress, connaissait-il ?

Et tout à coup, Kenneth Yannick était là !

Ce qui s’en est suivi, reste encore très mystérieux. Comme un seul Homme, dont l’impatience avait été titillée à l’extrême, toute la salle s’est levée pour accueillir l’humoriste au chapeau de paille. Un standing ovation au début d’un show ? Qui l’eût cru ?

Kenneth Yannick aka Le Blédard 229 ? Il a scotché sur mes lèvres un sourire qui ne m’a pas quittée de toute la soirée. Il m’a fait réfléchir, huer et chanter. Il m’a instruit. Il m’a fait rire. Il m’a fait hurler de rire sans discontinuité pendant 1H15 minutes. Jeu de mots subtiles, humour intelligent et vannes pourries furent ses armes.

1H15 vraiment ?!

Les dernières notes du single de l’Afropape retentissent. Le murmure de la foule s’éteint. Un dernier pas de danse et c’est fini. J’en veux plus. On en veut plus. Je n’ai plus de voix. J’ai mal à la gorge d’avoir suivi l’Afropape dans son délire mais j’en veux plus. 1H15 minutes vraiment ? L’on n’aurait pas dit. J’ai les larmes aux yeux et le sourire aux lèvres – la volonté suffit.

Standing Ovation. C’est fini !

On est debout. On dit merci. Merci pour la soirée. Merci pour l’invitation. On dit merci à Kenneth, merci à Willy, merci à Harold, merci à Fridaousse. On dit merci à Morel, merci à Fadil. Merci d’avoir essayé. Merci d’avoir réussi. Les mots ne suffisent pas. Ils ne portent pas assez haut. Alors on applaudit, on hurle. On scande notre reconnaissance. Merci pour la soirée. Merci. Satisfaite ou remboursée ? Définitivement satisfaite. Pari risqué, pari tenu.

22H47, un retour difficile parmi les mortels

Je fais partie des dernières à sortir de la salle. Je ne veux pas que ce soit fini. Faites-le remonter sur scène. A quand le prochain spectacle ? Je n’ai plus de voix mais je suis heureuse, ravie de ma soirée.

Ce samedi 22 Décembre 2018, Cotonou arborait un large sourire, Cotonou était doux et Canal Olympia était the place to be.

 


Attends ! Connais-tu l’inspirante histoire de Kenneth Yannick ? La voici !

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