7 Jeunes Africains sur 10 Souhaitent Retourner Chez Eux Après Leurs Etudes à l’Extérieur

Aujourd’hui, on s’attaque à un mythe : celui qui dit que l’étudiant africain ne revient pas au bercail après ses études à l’extérieur ?

Si nombreux d’entre eux hésitent souvent entre rester à l’extérieur ou retourner en Afrique pour bâtir leur carrière, il n’est pas vrai que la majorité opte pour le premier choix. Irawo a mené l’enquête et le résultat est on ne peut plus clair.

Credit: Global Entrepreneurship Summit

70% envisagent le retour en Afrique

Une étude a été faite par un de nos agents après un court sondage. 500 personnes y ont participé dont 85% ont entre 21 ans et 35 ans. 78% sont étudiants et sont répartis un peu partout dans le monde, à raison de 45% en Amérique du Nord, 10 % en Amérique du Sud, 35% en Europe, 7% en Asie et 3 % en Océanie. La diversité des participants a permis d’avoir un échantillon représentatif des jeunes africains de la diaspora. Lorsqu’on leur a demandé de s’exprimer sur leur désir de retourner en Afrique, 70% ont voté pour un oui.

Pourquoi préfèrent ils retourner en Afrique ?

De nombreux jeunes africains de la diaspora seraient attachés à leurs cultures et au style de vie en Afrique. La vie y est moins stressante et ils s’y sentent bien. Certains évoquent l’amour de la patrie et de la famille qui leur manquent. Rester loin de son pays d’origine peut parfois s’avérer difficile surtout lorsqu’on y a laissé les personnes que l’on aime et que l’on chérit.

Mais la raison qui ressort le plus est celle de participer au développement du continent. La plupart des répondants au sondage pensent que l’Afrique a un potentiel de développement énorme qu’il faut exploiter. L’Afrique a un potentiel de développement énorme qu’il faut exploiter Share on X Les jeunes rêvent de pouvoir apporter une pierre à l’évolution du continent. L’un des moyens évoqués pour participer à cet essor est justement entrepreneuriat. Plusieurs personnes ont exprimé leur désir d’investir dans leurs différents pays et de créer des entreprises porteuses de valeur et contribuant au développement économique.

Plusieurs facteurs suscitent en eux des doutes, des peurs

Même si les jeunes africains ambitionnent de s’établir chez eux, plusieurs problèmes ralentissent encore leur élan. Le premier facteur énuméré par les répondants est le chômage. Il est évident que lorsqu’un jeune s’expatrie pour ses études, il ne lui fait pas plaisir de revenir chez lui et de se retrouver sans emploi. Deuxièmement, la fragilité du cadre juridique est une des craintes plusieurs fois évoquée lors du sondage. Ne pas pouvoir défendre ses droits surtout dans le cadre d’une activité entrepreneuriale est l’un des plus gros risques à prendre. La corruption, le favoritisme et le népotisme viennent s’ajouter à cela pour former un obstacle de poids au retour des fils et filles d’Afrique. Aussi, d’autres personnes ont peur de ne plus être en phase avec les réalités du continent et de ne pas pouvoir se faire comprendre. Certains craignent d’être victimes de la malhonnêteté des leurs qui pourraient leur en faire voir de toutes les couleurs à leur retour.

Les autorités en charge de développement doivent créer les conditions favorables

C’est dit. Plusieurs bras vaillants aimeraient revenir en Afrique, se battre pour le continent et défendre son honneur. Ils sont conscients des faits qui pourraient ralentir leur évolution après leur retour. Il est donc important de créer les conditions favorables au retour aux sources des jeunes. Les gouvernements doivent investir dans des secteurs clés et créer de l’emploi. Les employés doivent bénéficier d’un salaire suffisant pour mener une vie digne et subvenir à leurs besoins et ceux de leurs familles. Des lois doivent être votées pour favoriser et encourager le développement de l’entrepreneuriat chez les jeunes. Ils doivent bénéficier d’un accompagnement pour les mener à la réussite. Il y va de l’intérêt de tout un chacun. Des mesures doivent être prises pour lutter contre la corruption, les collusions de différents types, l’impunité et le népotisme car ce sont des maux qui ne favorisent pas l’égalité des chances pour tous.

Toi aussi tu aimerais donner ton avis sur la question du retour aux sources ? Tu peux toujours remplir le sondage ici.

Quelles sont les mesures qui pourraient être prises pour favoriser le retour des africains de la diaspora et l’entrepreneuriat chez les jeunes? Place au débat.


 

Aldrich Achani Doubogan

 

 

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