Elle avait un rêve dans la voix, elle a chanté et il s’est réalisé.
C’est ainsi que je résume l’histoire de Sessimè, la chanteuse pour qui sont fana-fana des millions d’Africains. C’était presque ça. Sessime avait 13 ans quand elle a décidé de devenir une star, une diva internationale. Un peu à l’image d’Angélique Kidjo. Un peu comme Michael Jackson. Un peu AfroPopRock. Un jour, à Coca-Cola Star Promo, un concours de musique, Sessimè a chanté. Elle s’appelait alors Krystel. Ils étaient 2000 voix. Il n’en resta qu’une : La sienne. Sessimè avait remporté le premier prix et un premier album.
C’était en 2007. C’était le commencement d’une carrière en crescendo entre les hits, les prix, les styles, des albums et des fans toujours plus nombreux. Je connaissais par cœur ses chansons ! Aujourd’hui, Sessimè est une inspiration et indéniablement un talent confirmé. Nous lui avons posé 5 questions, 05 questions pour 05 conseils qu’elle donnerait à un jeune talent musical qui voudrait bien apprendre de son incroyable histoire. Peut-être qu’elle vous la racontera ici elle-même, un jour…
Par quel moyens as-tu réussi à te promouvoir et à lancer ta musique ?
Les premiers canaux qui m’ont servi dans la promotion de ma musique ont été les radios et télévisions nationales ainsi que les showcases LIVE. Mais après quelques années dans le milieu, j’ai découvert et compris l’importance réelle des réseaux sociaux sur internet, réseaux sur lesquels mes oeuvres se trouvaient déjà mais sans grand dynamisme. J’ai donc décidé de les utiliser avec beaucoup de dynamisme en plus de la promotion sur les radios et télévisions tant nationales qu’internationales.
Quels sont les pièges à éviter dans l’industrie de la musique Béninoise ?
Chaque expérience est toujours différente donc je ne saurais énumérer des pièges à éviter dans l’industrie musicale béninoise. Ce qui constituerait un piège pour moi serait peut-être un atout pour d’autres. Mais je pense qu’il faut rester soi-même. Avoir la tête sur les épaules. C’est une jungle et le manque d’assurance en soi ne rend pas service car vous laisse à la merci des uns et des autres dans le milieu et vous fait perdre vos bases et repères.
Je pense qu'il faut rester soi-même et avoir la tête sur les épaules. Sessimè Share on X
Pour être connu à l’international, conseilles-tu de faire du mainstream ou de rester soi-même ?
Je pense que tout dépend de la vision de l’équipe avec laquelle l’artiste évolue. Mais quel que soit l’objectif à mon avis il faut rester soi-même. On peut s’adapter aux tendances actuelles pour une vision commerciale si c’est le choix de son équipe mais il faudrait faire en sorte de ne pas s’éloigner de sa personnalité artistique.
Si tu étais coach et mentor d’une jeune voix, quelles sont les trois techniques indispensables que tu lui apprendrais ?
La technique de la respiration pour donner du soutien à sa voix avec les exercices sur le diaphragme (pour avoir une voix stable et juste), les techniques sur la posture pour avoir du souffle; les techniques sur l’ouverture de la bouche et la souplesse dans la prononciation des mots et dans l’émission des notes ( atteindre les notes plus facilement et acquérir de la chaleur dans la voix tout en étant audible).
Le talent suffit-il pour le succès ?
Le talent seul ne suffit pas pour le succès. Beaucoup ont le talent mais pas le succès. A coup sûr, il faut le talent mais pour avoir le succès, il faudrait y ajouter une bonne stratégie assise par un staff pour mettre en lumières les œuvres de l’artiste et les diffuser sur les bons créneaux. Il faut aussi, parfois, avoir les bénédictions de dame chance.
Le talent seul ne suffit pas pour le succès. Sessimè Share on X